NEWSLETTER JUILLET 2025

31 juillet 2025

Il avait dit qu’il volerait à l’été 2025. Il a tenu parole… au jour près !

Mihail Silvestru, notre “client du mois” d’avril 2024, a relevé un défi peu commun : construire un MCR-4S EVOLUTION avec son fils Iancu, âgé de seulement 8 ans, dans un container perdu au cœur de la campagne roumaine, loin de toute grande ville. Une aventure humaine hors du commun, tissée de passion, de patience et de complicité, entre un père et son fils.
Cette première épopée en annonce une autre : un tour du monde en MCR-4S en famille. C’est pour cette raison que Mihail a choisi un trèfle à quatre feuilles comme emblème de son avion ; un symbole de chance, mais aussi d’unité et d’espoir pour les aventures à venir.
À cette occasion, nous lui avons posé quelques questions…


Comment se sont déroulées les dernières étapes de construction de ton avion ?
Eh bien, comme le veut la “Loi de Pareto”, les 20 % restants d’une tâche demandent 80 % d’énergie. Ce n’était pas plus dur techniquement, mais bien plus sur le plan émotionnel. Le “je veux construire un avion” est devenu “je dois construire un avion”. J’avais la pression d’une date limite, de l’envie de le voir voler, de la saison des vols qui commence, bref, de ce besoin de décoller. Le déclic ? Une phrase de mon fils : “Papa, cet avion ne va pas se construire tout seul. Allez, au travail !”
La quête du “parfait” a donc laissé place à “sûr et suffisant”. Malgré tout, notre MCR-4S n’a rien perdu en qualité. La perfection a presque été atteinte.
Pour assembler les ailes, le conteneur s’est révélé trop petit. On les a donc installées dans l’espace de méditation de ma femme. Finalement, c’était l’endroit rêvé pour préparer des ailes appelées à “s’élever”. Le 15 mars, l’avion était prêt à partir vers Pontarlier pour la dernière étape.


Tu as dû convoyer l’avion par la route jusqu’à Pontarlier pour finaliser l’assemblage et les derniers réglages. Comment as-tu organisé ce voyage ?
Extraire l’avion de la forêt, c’était une toute autre histoire, mais c’était gérable. Voir le fuselage sortir du container, c’était un peu comme assister à une naissance après une gestation de 30 mois. C’était un moment très marquant, riche en émotions.

Il a ensuite fallu le transporter en deux fois (ailes et fuselage) et l’amener à un camion qui était à plusieurs kilomètres.
Ça a demandé une sacrée logistique… et quelques amis motivés ! Nous l’avons posé sur une remorque “plateau” ouverte, puis l’avons transporté à travers les chemins boueux, champs broussailleux et routes de campagne étroites, simplement pour rejoindre le site de la société de transport.

Pour que les éléments soient bien calés, j’ai modélisé en 3D les volumes principaux afin de créer des supports sur mesure pour maintenir l’ensemble.

Le tout a ensuite été chargé dans un camion standard de 40 pieds. Une opération au millimètre, avec une marge d’erreur de trois centimètres.

Le transport s’est parfaitement déroulé, et l’avion est arrivé sans encombre à Pontarlier pour la phase finale de sa construction.

Chez SE Aviation Aircraft, j’ai travaillé en autonomie, mais les équipes m’ont aidé en me transmettant leurs procédures, leur savoir-faire et leur expérience. Le soutien était réel. Je n’étais pas un simple client. J’étais accueilli, intégré, presque adopté par une équipe bienveillante. Des gens formidables qui sont devenus de vrais amis.


Et ton premier vol ? Comment s’est-il déroulé ?
Essais au sol, check-lists, vérifications, conduites de carburant, niveau d’huile, premier démarrage du moteur… tout y est passé. Ensuite, il y’a, bien sûr, l’indispensable volet administratif : les démarches auprès de l’OSAC, de la DGAC, et l’ensemble du cadre réglementaire à respecter. Contrairement aux aspects techniques, souvent plus concrets, l’administratif demande du temps, de la précision et une bonne coordination. Les échanges peuvent s’étendre sur plusieurs semaines, avec parfois des ajustements à apporter ou des documents à compléter. C’est une étape essentielle du processus, qui garantit la conformité et la sécurité de l’ensemble du projet.


Tu as ensuite ramené ton avion en Roumanie par les airs. Qu’as-tu ressenti lors de ce premier voyage ?
Je n’étais pas vraiment prêt. Idéalement, j’aurais aimé être le pilote parfait pour mon MCR-4S, et ensuite rentrer chez moi. Mais je n’en avais pas le temps. Alors j’ai simplement décollé. L’avion m’a beaucoup aidé : il est facile à piloter, sain et rassurant. Le vol s’est très bien déroulé. Je me suis arrêté à mi-chemin, en Autriche, le temps d’un bon repas et d’un café car  j’avais besoin d’une pause. Le 4S, en revanche, n’en avait pas besoin. Il aurait pu voler jusqu’à destination sans escale.
Mais c’est l’atterrissage à la maison, sur la piste de Deva (LRDV), le 21 juin qui m’a le plus marqué, car j’ai eu un sentiment d’accomplissement. Cette arrivée en Roumanie était un symbole fort, pour moi.


Ton fils a construit l’avion avec toi. Le premier vol avec lui a également dû être un moment très fort…
Je m’étais promis de faire 50 heures en solo pour m’aguerrir avant d’emmener ma famille en vol avec moi. Je n’ai pas tenu cette promesse car, très vite, j’ai eu confiance. Confiance en moi, en mon pilotage et, surtout, confiance en mon MCR-4S.
Quelques jours après mon retour à la maison, après quelques tours de piste et vols locaux, toute la famille a pris l’air pour un week-end.
Concernant mon fils, je n’ai pas vraiment de mots pour décrire son sourire et son regard. C’était celui d’un enfant qui vole pour la première fois dans un avion qu’il a construit avec son père, pendant presque trois ans. Il faut le vivre pour comprendre et ressentir sa joie.
Maintenant, une nouvelle aventure s’annonce : notre grand voyage en famille !


Justement ! Quand partez-vous et as-tu déjà une idée de votre itinéraire ?
À l’heure où nous parlons, nous sommes en pleins préparatifs. Dès que les valises seront faites, nous partirons pour notre tour du monde aérien qui durera un an. Notre projet s’appelle Tri-Fly (ou Tri-Flying, nous n’avons pas encore décidé). C’est un jeu de mots puisque “trèfle à quatre feuilles” qui se dit “Tri-Foi” en roumain. Pour notre voyage, on voulait un nom évocateur pour notre blog, chaîne YouTube et compte Instagram.

Concernant l’itinéraire, nous commencerons doucement en Europe. C’est une région simple à parcourir en avion : les distances sont raisonnables, les infrastructures fiables, bref, on sait à quoi s’attendre. Nous essaierons notamment d’aller vers les pays nordiques selon la météo.
Ensuite nous traverserons la Méditerranée pour aller faire un tour en Afrique du Nord.
Puis viendra l’Atlantique : les États-Unis, le Canada. On traversera l’océan, peut-être en vol. Le MCR-4S en est parfaitement capable. Le pilote, lui, continue de se former !
Également, j’aimerais vraiment aller en Asie. J’y suis allé plus de dix fois en avion de ligne, mais je ne sais pas encore comment s’articule l’aviation légère là-bas.


Nous te souhaitons beaucoup de bonheur pour ce beau voyage. As-tu un dernier mot ?
Pour moi, la construction d’un MCR-4S dépassait largement mes capacités, à bien des égards.
Je n’aurais jamais pu aller au bout sans l’aide de mes amis, toujours présents au bon moment, toujours prêts à tendre la main, à écouter, à encourager, à mettre la main à la pâte. La liste serait trop longue, et ce serait inutile de la détailler : ils se reconnaîtront. Alors simplement… merci.
Et je dois aussi exprimer toute ma gratitude à Éric Fumey et à l’équipe de SE Aviation Aircraft. Leur bienveillance, leur patience, leurs conseils techniques, leur regard expérimenté ont été essentiels. Ce n’était pas seulement un accompagnement : c’était une transmission. Et je ne l’oublierai pas.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, le voyage de Mihail Silvestru avec sa famille est sur le point de débuter. Dès qu’ils seront partis, nous vous communiquerons les adresses de leur blog, page Youtube et Instagram. Nous relaierons également leur belle aventure sur notre page Facebook.

Bon voyage, Mihail !

 

 

 

QUOI DE NEUF CHEZ SE AVIATION AIRCRAFT?

LA PRESSE PARLE DE NOUS
Après avoir été mis à l’honneur dans un article publié le 17 juin par Aerobuzz.fr, à la suite de la signature d’un contrat avec la Direction Générale de l’Armement lors du Salon du Bourget 2025 pour l’acquisition d’un modèle d’évaluation, notre drone M.A.L.E. DRIADE a bénéficié d’un nouveau coup de projecteur : TF1 lui a consacré un reportage diffusé au journal de 20H le 16 juillet.

Une belle occasion, pour Éric Fumey, PDG de SE Aviation Aircraft, de présenter au grand public notre programme DRIADE à une heure de grande écoute.
Le podcast est disponible EN CLIQUANT ICI.

Pour rappel, l’assemblage du drone DRIADE est désormais achevé, et son premier vol est prévu pour septembre 2025.
Une première mission d’essai en environnement aéromaritime sera également menée cet automne, en partenariat avec la société DIADÈS MARINE.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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