C’est alors qu’il se met en quête d’un appareil plus performant et économique. Au Vendée Air Park, il rencontre plusieurs propriétaires de MCR, dont deux des tout premiers à avoir construit un MCR Sportster. Intrigué, il lit un reportage décrivant un voyage en MCR à travers l’Espagne, vantant ses performances. Puis il apprend qu’un pilote de ligne a fait le tour du monde avec un Sportster doté d’un réservoir de 200 litres de carburant. C’est une révélation ! Il se dit qu’il doit, lui aussi, en posséder un.

Il concrétise ce projet en 2005 en achetant un MCR Sportster motorisé par un Rotax 912 UL de 80 ch, immatriculé F-PMYB. À l’époque de l’achat, la cellule – construite en l’an 2000 – n’affiche que 300 heures de vol (1 200 aujourd’hui). L’avion, orné d’un simple liseré bleu courant du nez à la dérive, allie élégance et sobriété. Initialement équipé d’une hélice Evra en bois, il recevra une tripale E-PROPS à pas fixe en 2019, après une collision avec un faisan au décollage. L’avionique est simple mais efficace : GPS Garmin 296, tablette avec SD VFR, horizon artificiel et conservateur de cap actionnés par pompe à dépression, un système aussi fiable que précis.

Toujours attentif aux détails, Gilbert a aussi fait évoluer son appareil : il a remplacé la profondeur d’origine par une nouvelle en carbone, et très récemment, modifié les volets d’aération pour les rendre totalement hermétiques. Inspiré par les plans d’un pilote belge, il a ainsi mis fin aux infiltrations d’air froid qui rendaient les vols hivernaux inconfortables. Ingéniosité, passion et rigueur : un bel exemple d’appropriation intelligente de sa machine.

Un MCR… deux MCR

L’histoire ne s’arrête pas là. En 2019, Gilbert tombe sous le charme d’un MCR-4S Evolution quasiment neuf, affichant seulement 250 heures de vol. Motorisé par un Rotax 914UL de 115 ch et immatriculé F-PMTA, l’avion est équipé d’un parachute balistique de cellule, d’un Dynon 180, d’un transpondeur mode S et, pour la sécurité il utilise l’application Safesky sur son smartphone.

L’hélice bipale MT-Propeller à pas variable d’origine sera, à terme, remplacée par une tripale E-PROPS Glorieuse. Avec aujourd’hui plus de 550 heures au compteur, ce MCR-4S, entièrement blanc, attend sa future livrée : Gilbert hésite encore sur le design, mais promet qu’elle sera à la hauteur de son attachement pour l’appareil avec, a minima, un drapeau bleu, blanc, rouge, pour valoriser le caractère franco-français de la machine.

Mais, pourquoi posséder deux MCR ? D’après Gilbert, la réponse coule de source : parce que chacun a sa raison d’être ! Le Sportster est idéal pour les vols locaux et les petits voyages. Facile, sûr et économique, il est devenu son “avion de tous les jours” : “Je le sors comme une moto de mon garage“, confie-t-il avec un sourire. Quant au MCR-4S, il est taillé pour les balades entre amis ou en famille vers l’île d’Yeu, l’île d’Oléron, ou pour les plus grands voyages. Rapide, confortable et endurant, il ouvre à Gilbert les routes du ciel à quatre. Il avait envisagé, un temps, de revendre son MCR Sportster, mais n’a jamais pu s’y résoudre : “Je ne le vendrai jamais. Quand je ne pourrai plus piloter, il finira dans mon salon“, conclut-il en riant.

Des souvenirs marquants avec ses deux avions, Gilbert en a des centaines. Comme ce vol mémorable à bord du Sportster, en 2006, avec deux autres équipages, jusqu’à Malaga. Le retour, effectué dans des conditions parfaites, fut splendide : 4h30 de vol au-dessus de l’Espagne, avec moins de 80 litres de carburant consommés.

Ou encore ce vol en MCR-4S vers Mende, en Lozère, avec un posé sur le terrain mythique du film La Grande Vadrouille. Là-haut, dans une atmosphère de montagne un peu turbulente, Gilbert a su qu’il pouvait avoir une confiance totale dans les performances de son avion…

Chez SE Aviation Aircraft, voir un pilote expérimenté et passionné comme Gilbert Simioni vivre pleinement sa passion avec deux de nos avions est une immense fierté. Ses récits, son enthousiasme et sa fidélité illustrent à merveille ce que nous souhaitons offrir à tous nos clients : la liberté, la fiabilité et le plaisir de voler. Que vos deux compagnons de ciel continuent longtemps à vous emmener vers de nouveaux horizons, Gilbert. Bon vol !

Quand Gilbert parle de ses MCR…

Je n’ai jamais été déçu : aucune mauvaise surprise, aucune grosse réparation. Aujourd’hui, mon MCR-4S vole deux fois plus que mon Sportster, et les coûts d’exploitation restent identiques : un peu moins de 80,00 € de l’heure (assurance, carburant, maintenance). De plus, pouvoir utiliser du SP98 est un vrai confort au quotidien..

L’autre gros avantage d’être pilote de MCR, c’est SE Aviation Aircraft. Ils sont très réactifs : j’ai toujours mes pièces sous deux jours ouvrables. Lydie est une interlocutrice agréable et toujours disponible, tout comme Éric Fumey. Et ça, ça n’a pas de prix ! L’aéro est un petit monde. Avoir un constructeur comme SE Aviation Aircraft, c’est rare ! Je leur resterai fidèle et, comme je l’ai déjà dit, je ne vendrai jamais mes deux avions.