NEWSLETTER MAI 2024
Nos clients, leurs avions…
Gianmarco, un MCR à tout prix
La liste est donc non-exhaustive !? Elle est déjà très impressionnante, preuve que Gianmarco possède une grande expérience en matière d’aviation. Pourtant, en 2024, ce n’est pas avec un PA-28, un Cirrus, un Beechcraft (ou même un P-51 !) qu’il traverse les montagnes et sillonne l’Europe, mais bien avec un MCR !
C’est en 2003, en Sardaigne, sur l’aérodrome La Tana Del Volo (là où il a appris à piloter) qu’il découvre les MCR. Plus précisément, un Sportster dont le kit a été acheté et monté par un pilote local qui voulait une machine rapide et bon marché. Après un vol d’essai, Gianmarco est séduit mais, à l’époque, il n’avait pas le budget pour en acheter un. Trois ans plus tard, il construira son premier avion : un Eurofly Flash Comfort 100 avec lequel il voyagera à travers l’Europe pendant des années.
Il a beau apprécier son Flash, Gianmarco garde toujours en tête ce petit MCR Sportster qui l’avait tant impressionné. En 2010, un ami britannique lui fait essayer un autre MCR : un MCR-01. Encore une fois, il est bluffé par les performances d’un appareil qui, pourtant, n’est motorisé que par un petit Rotax de 80 ch. Quelques temps plus tard, il apprend que le Sportster sur lequel il avait volé en Sardaigne est en vente. Cependant, le prix est largement au-dessus du marché et Gianmarco renonce à l’acheter.
Les années passent, les voyages avec le Flash se succèdent, mais Gianmarco pense toujours aux MCR. C’est alors qu’en 2016, il découvre qu’un MCR-01 a été mis en vente en Toscane. Avec un de ses amis, Antonio, il se rend sur place mais l’avion est en très mauvais état. Qu’à cela ne tienne ! Il veut un MCR, il aura un MCR. Les deux hommes l’achètent à un très bon prix, car la machine (immatriculée I-KRAN) nécessite une grande maintenance. À vrai dire, ici, on parle même de “restauration” tant l’appareil a passé du temps à l’extérieur sans voler…
Mais alors que les deux hommes sont en train de restaurer ce MCR-01, un autre ami contacte Gianmarco. Il l’informe qu’il vient d’acheter le fameux Sportster qu’il avait essayé en Sardaigne, quelques années auparavant. Mieux : il l’a acquis à un prix très bas et il souhaite s’en séparer pour le même tarif. C’est une aubaine ! Gianmarco lui propose de l’échanger contre son Flash et de lui payer la différence. Deal ! L’affaire est entendue et, début 2017, les deux hommes se retrouvent à Pavullo pour réaliser le troc et Gianmarco Rizzo se retrouve enfin propriétaire d’un Sportster… mais il y’a du travail dessus !
L’appareil n’a que 250 heures de vol, a été plutôt bien conservé, mais était resté trop longtemps sans voler. Tout comme le MCR-01 qu’il a acheté avec Antonio, ce Sportster a également besoin d’une grande maintenance. Mais, on l’aura compris, Gianmarco ne fait pas les choses à moitié. Il inscrit donc l’appareil au registre Experimental italien, le remet totalement à neuf et lui apporte même quelques améliorations, principalement au niveau de l’avionique :
“Aujourd’hui, mon Sportster (immatriculé I-SPDY) est équipé d’un Dynon D10, d’un Garmin G5, d’un pilote automatique 2 axes, d’un moniteur numérique que j’ai construit moi-même, d’un transpondeur mode C, d’une radio 8.33 Trig, d’un GPS Garmin 496, d’une hélice tripale Alisport avec commande électrique et d’un régulateur Flybox.”
On peut dire, qu’il est difficile de faire mieux ! Par ailleurs, si ce Sportster n’a pas de parachute de cellule, Gianmarco a installé notre nouveau système de commande volets, et il ne compte pas s’arrêter là : actuellement le I-SPDY est en train d’être équipé d’un amortisseur antishimmy et d’un nouveau réservoir de carburant non structurel afin d’augmenter son autonomie. Car, tout comme il le faisait avec le Flash, le pilote voyage énormément en Europe avec son Sportster. En revanche il y a une grosse différence : en Sportster, les vols durent moins longtemps. Beaucoup moins longtemps !
Bon vol M. Rizzo !
Quand Gianmarco parle de son MCR SPORTSTER…
C’est un plaisir de piloter mon avion car il est rapide, agile, et offre de très bonnes performances en montée. Beaucoup disent que le Sportster a la réputation d’être un avion dangereux ou difficile. Je ne suis pas d’accord ! C’est vrai qu’il ne faut pas le sous-estimer, mais si on respecte ses paramètres c’est un avion très sûr qui n’est pas si compliqué que ça à piloter. Concernant SE Aviation Aircraft, le support client est fantastique et les améliorations apportées aux MCR Evolution sont de premier ordre.
WHAT IS NEW AT SE AVIATION AIRCRAFT?
Retour sur AERO 2024 Friedrichshafen
Également, nous avons été très heureux de croiser bon nombre d’entre vous, comme, par exemple, Mihai Silvestru qui était à l’honneur dans notre newsletter d’avril. Plus largement, nous avons pris énormément de plaisir à rencontrer tous les gens qui se sont présentés à notre stand, et à répondre à toutes leurs questions sur nos avions ou sur le programme DRIADE.
Définitivement, cette édition 2024 du salon AERO fut un bon cru et, en attendant d’y retourner prochainement, voici quelques images que vous pouvez retrouver en intégralité sur notre page Facebook.