NEWSLETTER AVRIL 2023

17 août 2023

Nos clients, leurs avions…
Timothée et son MCR-4S

 

Timothée Audouin est un de nos clients. Depuis deux ans, ce pilote privé est l’heureux propriétaire du MCR-4S F-PDPE dont la livrée est à l’effigie du Petit Prince de Saint Exupéry avec, notamment, une de ses plus belles citations inscrite sur son fuselage : Fais de la vie un rêve, et d’un rêve une réalité. Et, l’année dernière, Timothée a justement réalisé un de ses rêves : participer au Raid Latécoère avec son appareil. À l’occasion de notre newsletter, il nous en a livré un petit récit, et une fois n’est pas coutume, nous lui laissons donc la plume…

La Ligne en MCR-4S Par Timothée Audouin

Pour moi, parcourir la Ligne était un rêve de gosse. Ce trajet historique de l’Europe à l’Amérique du Sud a marqué le début de l’utilisation commerciale des avions à une époque où leur capacité d’emport ne permettait pas encore d’emmener des passagers. Pierre-Georges Latécoère eut alors l’idée de transporter le courrier postal par les airs. Certes, pour cela, il aura fallu étudier les routes aériennes, mais également créer toutes les infrastructures pour guider et accueillir les pilotes, ravitailler et réparer les avions sur plus de 17 000 km à travers le monde ! Il faut comprendre qu’avant la révolution de l’Aéropostale, les lettres et colis mettaient parfois de longs mois à parvenir à leurs destinataires… Un concept quelque peu abstrait pour les jeunes d’aujourd’hui qui ne connaissent que l’instantanéité d’Internet.

Parti de Toulouse en septembre 2022 avec 26 autres équipages, nous avons mis deux semaines pour parcourir la route de l’Aéropostale en passant par la côte est espagnole, la façade Atlantique marocaine, la Mauritanie et le Sénégal pour rallier Saint-Louis.

Quel bilan puis-je faire de mon MCR-4S lors de ces 9 000 km parcouru en 42 heures de vol ? Simple : que du positif ! Quelles que soient les températures, son comportement est resté le même que lorsque je le pilote en France. Le sable et la chaleur n’ont posé aucun souci de fonctionnement du moteur ou des gouvernes. Et, sur la piste sableuse de Tarfaya (où Saint-Ex a été chef d’escale pendant 2 ans !), les amortisseurs oléopneumatiques ont joué leur rôle à la perfection.

Je tiens aussi à préciser que j’appréhendais le soleil pour trois raisons : la chaleur sous la verrière, la déformation de la structure par assouplissement de la résine, et la surchauffe du moteur.

• la chaleur sous la verrière
Pour cela, j’avais emporté de nombreux pare-soleils mobiles dont certains avaient été récupérés sur des voitures, et qui avaient été ventousés dans mon avion. J’avais également emmené des plaques d’emballage isolantes que je calais ici et là, en fonction de mes besoins. Au final, en ayant bien anticipé cette contrainte, le soleil n’aura pas été si gênant que ça…

• La déformation de la structure
Bien que cela m’inquiétait beaucoup, ça aura été un non-événement ! En effet, la structure de mon MCR-4S n’a pas bougé d’un iota ! Je précise tout de même que ses surfaces horizontales sont toutes blanches, sans le moindre autocollant.

• La surchauffe moteur
En vol, mon Rotax n’aura jamais connu de surchauffe. Seules les phases d’attentes au roulage pouvaient poser problème. Ceci dit, comme ce moteur se démarre très facilement et rapidement, je n’hésitais pas à le couper pour le refroidir lorsque l’attente devenait longue.

Pour être parfaitement honnête, le seul petit problème que j’ai rencontré est un léger blanchiment de l’hélice qui aura perdu un peu de sa brillance. Ce phénomène aura été créé par les micro-particules de sable en suspension dans l’air qui auront “poncé” ses pales.

Au final, j’ai acheté ce MCR-4S pour voyager avec efficacité, et je ne m’y suis pas trompé : sur la route de l’Aéropostale, son comportement aura été au-delà de mes espérances.

Dernier point et non des moindres : je précise que durant ce voyage, je n’aurai eu besoin que de 800 litres d’essence, là où les autres participants auront consommé entre 1 400 et 2 000 litres de carburant. Imbattable, le MCR-4S !
Timothée Audouin
Propriétaire du MCR-4S F-PDPE.

Quoi de neuf, chez SE AVIATION AIRCRAFT ?

MCR électrique : Le projet avance !

Cette semaine, dans le cadre du Projet eMCR, chez SE AVIATION AIRCRAFT, nous avons eu le plaisir de recevoir les représentants des sociétés AVIATHOR et CES WORKS.

Le but du consortium formé par nos trois entreprises est d’agrandir la famille des MCR Evolution avec, dans un premier temps, une version 100% électrique du MCR-4S. En effet, grâce à ses qualités de vol et sa capacité d’emport, cet appareil est la plateforme de développement idéale ! Des batteries seront intégrées en lieu et place des réservoirs de carburant, et nos récents calculs permettent d’envisager une autonomie entre 60 et 90 minutes en croisière, avec quatre personnes à bord.

Concernant les missions de chaque société, AVIATHOR est en charge du développement et de la gestion du système électrique (eGMP), CES WORKS du nouveau revêtement composite pour optimiser l’emport des batteries et, bien entendu, SE AVIATION AIRCRAFT fournit le MCR-4S qui servira de plateforme de développement, ainsi que son expertise en assemblage et en maintenance.

Grâce à notre consortium, véritable conjugaison de compétences, nous pouvons aujourd’hui l’affirmer : prochainement, la gamme des eMCR Evolution sera bientôt à notre catalogue !

 

 

 

 

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